« Mortimer » de Terry PRATCHETT

 

sans-titre

Tome 4 des Annales du Disque Monde

Résumé :

Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.

« Il manque pas de cœur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »

Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais… Est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

Mon avis :

Je n’ai jamais été aussi heureuse de trouver la Mort comme héroïne d’un livre !

Bon OK, c’est pas drôle de se retrouver face à elle, avec sa voix intimidante, sa faux, sa cape noire et ses orbites vides. Mais quand elle décide de prendre des vacances et de s’offrir du bon temps, alors, là, c’est la fête ! Imaginez la Mort qui danse, qui boit à en être ivre, qui fait de l’humour.

Et quand il prend un apprenti, Mortimer, pour le remplacer, et que celui-ci décide de laisser la vie sauve à une princesse, tout part en vrille.

Bref, c’est un régal, j’ai passé un moment génial, un livre qui fait du bien au moral, bourré de jeux de mots, de style loufoques et cocasses, de personnages déjantés.

Avec toujours une réflexion sur un sujet important, avec « l’humanisation » de la Mort.

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