« La huitième fille » de Terry PRATCHETT

 

 

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Résumé :

Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Billette organise le legs de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-monde (Vous y êtes ? Nous y sommes.) La succession s’’y opère de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi procède le mage. Puis il meurt.
Or il apparaît que le huitième fils en cause est… une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n’’a vu pareille incongruité.
Trop tard, la transmission s’est accomplie au profit de la petite Eskarina. Elle entame son apprentissage sous la houlette rétive de la sorcière Mémé Ciredutemps…

Mon avis :

Troisième tome du cycle des Annales du Disque Monde, et premier livre mettant en scène les sorcières.

Le thème abordé ici est l’égalité des sexes. Et on sourit dès le départ, avec Tambour Billette persuadé de transmettre son don à un garçon. Mais pas de chance, c’est une fille. Une fille mage ? Et puis quoi encore ? Ça ne se fait pas, sur le Disque Monde. Comment Eskarina, petite fille boudeuse, va-t-elle bien pouvoir gérer cette magie envahissante qu’elle ne contrôle pas ? Et cette fois, point de Bagage, mais un « bourdon », genre de canne en bois aux pouvoirs magiques. Avec l’aide de Mémé Ciredutemps, sorcière réputée, mais pourtant loufoque, Eskarina va tenter d’intégrer la grande université de l’Invisible, pourtant réservée aux garçons.

Dans ce tome, on en apprend plus également sur le Disque, sur les coutumes de cette « civilisation » magique.

Se plonger dans cette lecture est un pur délice. On entre dans une bulle, on oublie tout le reste, et on savoure les mots, les phrases, on imagine les personnages, les lieux, on se délecte de l’écriture de Terry Pratchett et de son humour. J’ai éclaté de rire plusieurs fois, c’est un écrivain que je qualifierais de « baume pour le cœur ».

 

 

 

 

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