« Confessions d’une quadra à la ramasse » d’Alexandra POTTER

Informations :

Titre : confessions d’une quadra à la ramasse

Auteur : Alexandra Potter

Éditeur : Eyrolles

Nombre de pages : 460 pages

Format  et prix : broché 19.50 € / numérique 7.99 €

Date de publication : 5 novembre 2020

Genre : humour

Résumé :

Nell Stevens a plus de quarante ans et quand elle regarde en arrière, le bilan manque de filtres Instagram : le bibliocafé qu’elle a monté avec son fiancé en Californie a fait faillite, le fiancé en question s’est fait la malle, elle est célibataire, sans enfant, fauchée, à la dérive.
Qu’à cela ne tienne ! De retour à Londres, sa ville natale, elle est déterminée à prendre un nouveau départ.
À la même époque l’année suivante, la chance aura tourné, se promet-elle. Tout d’abord, cependant, elle a quelques confessions à faire…

Mon avis :

Nell avait une vie parfaite, ou du moins, elle s’en approchait plutôt bien : elle vivait aux Etats-Unis avec Ethan, où ils avaient une affaire ensemble. Cette dernière a fait faillite, le fiancé s’est carapaté, et Nell se voit contrainte de revenir s’installer à Londres. Sauf que, fauchée comme les blés ou presque, elle ne peut s’offrir qu’une chambre en colocation.

Devant le désastre de sa vie, les ruines de son existence de quadra larguée et ruinée, elle va se confier au lecteur. Je suis devenue sa meilleure amie le temps du récit.

Nell est un personnage pétillant et truculent. Alors, certes, elle a 40 ans (le début de la fin…), elle n’a pas de mec, son propriétaire, Edward est un despote, ses meilleures amies sont toutes heureuses en mariage et ont des bambins adorables, mais elle va essayer de trouver des choses lui inspirant de la reconnaissance à chaque moment. Elle va surtout envoyer au diable les codes et la pression sociale qui nous bouffe l’existence, il faut bien se l’avouer. On ne peut que s’identifier à elle, j’avoue qu’on a pas mal de points communs toutes les deux !

Les chapitres commencent avec des hashtags, et se terminent avec cette recherche de reconnaissance, qui s’avère être un bilan positif. Et finalement, Nell va se rendre compte qu’en cherchant bien, il y a du constructif  dans chaque situation, aussi pire soit-elle. Le principe de voir le verre à moitié plein.

La plume est fraîche, drôle, dynamique. J’ai adoré suivre les péripéties de Nell. Ses disputes avec Edward m’ont permis de faire travailler mes zygomatiques, Cricket, cette veuve à la philosophie de vie magnifique m’a émue au plus profond de moi-même. Je m’attendais à une lecture légère, et finalement j’y ai trouvé beaucoup d’émotions et de réflexion. Une belle histoire d’amitié et de vie. Cela m’a permis de remonter la jauge de confiance en moi, ce qui est appréciable !!

La fin est juste divine. Une lecture qui fait du bien au moral, parfaite pour cette fin d’année, qui m’a apportée beaucoup de détente et de rire. Il y en a bien besoin, vu le contexte !

« On ne se remet jamais de la perte de quelqu’un, on devient juste plus doué pour accepter son chagrin. »

« Dans l’esprit du vendredi 13, j’ai décidé de me coller la trouille de ma vie.
Est-ce que…
A. Je regarde un film d’horreur
B. Je me connecte sur mon espace bancaire pour consulter le solde de mon compte
C. Je tente de me prendre en photo pour mon site de rencontres
Un indice : ce n’est pas A. »

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : le titre et la couverture ! En tant que quadra, le sujet m’intéresse lol.

Auteur connu : pas du tout. Alexandra est une auteure britannique, elle a une dizaine de romans à son actif.

Émotions ressenties lors de la lecture : beaucoup d’émotions joyeuses, mais avec également de la tristesse apportée par certains passages. De l’empathie pour les personnages, même Edward !

Ce que j’ai moins aimé : pas grand chose.

Les plus : l’humour, les personnages, la plume, la fin.