« Un havre de paix » de Stanislas PETROSKY

Informations :

Titre : un havre de paix

Auteur : Stanislas Petrosky

Éditeur : French Pulp

Nombre de pages : 160 pages

Format  et prix : poche 8.50 € / numérique  6.99 €

Date de publication : 16 mai 2018

Genre : policier humoristique

Résumé :

Quand l’Embaumeur va pour récupérer un corps dans le centre pénitentiaire du Havre, et que le suicidé lui paraît suspect, il ne peut s’empêcher de mettre son nez partout, de remuer la fange à ses risques et périls. Surtout si le taulard décédé est un flic infiltré, un policier incarcéré pour faire tomber un monstre… Qui a tué William Petit, comment, alors qu’il était seul dans sa cellule, et pourquoi ? Entre une affaire de corruption dans la prison et un caïd qui tente de se faire passer pour une oie blanche, c’est une nouvelle aventure plus que mouvementée pour l’Embaumeur qui a mis le doigt dans un drôle d’engrenage.

Mon avis :

La série « L’embaumeur » est atypique. Luc Mandoline, ancien légionnaire, thanatopracteur de son état, mène l’enquête, toujours sous la plume d’un auteur différent. Il a déjà vécu 14 vies (la 14ème sort cette fin d’année et est signée Nicolas Lebel). Stanislas Petrosky nous propose d’en découvrir une. Notons que chaque tome se lit séparément sans soucis.

Au Havre, Luc est appelé « au chevet » d’un détenu qui s’est suicidé. Ce suicide parait louche à Luc, d’autant que la victime, Wiliam Petit,  est un flic infiltré en taule pour essayer de faire parler son co-détenu, soupçonné de pédophilie et autres joyeusetés du même acabit. Il décide donc de s’intéresser à cette histoire de plus près, accompagné de son copain Sullivan, le légionnaire.

Or à trop fouiner, on finit toujours par tomber sur un os. Et Luc et Sullivan ne vont pas faire dans la dentelle, loin de là ! Nos deux compères se font vite repérer et arrivent dans le collimateur des truands. Au Havre, on ne peut pas dire que l’on soit dans un havre de paix (n’applaudissez pas, elle était facile lol).

C’est court, aucun répit n’est donné au lecteur, tout s’enchaîne. L’humour toujours présent est jouissif, permettant de dédramatiser car les sujets abordés sont quand même durs. J’ai adoré ces deux enquêteurs qui n’ont pas froid aux yeux. Ça dépote ! Une lecture agréable, décalée, qui permet de passer un moment de détente, parfait entre deux lectures plus fortes. Attention tout de même, l’argot est employé sans retenue, c’est « brut de décoffrage ».

Je remercie les Éditions French Pulp et NetGalley pour cette lecture.

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En bref :

Ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre : je suis un peu sortie de ma zone de confort. J’avoue que l’association humour et polar m’a toujours déçue. Je suis obstinée, et j’ai bien fait ! Il faut dire que la profession de Luc m’a happée. Thanatopracteur….Le rêve, non ?

Auteur connu : j’ai découvert Stanislas avec son excellent « Ils étaient vingt et cent… » . J’étais curieuse de le voir dans un tout autre registre. Et du coup, c’était surprenant ! L’écriture était totalement différente.

Émotions ressenties lors de la lecture : de la joie et de la bonne humeur, c’est certain ! Je me suis délectée du sort réservé aux méchants. Un roman sans codes, ni lois, où tous les coups sont permis. Et ça fait un bien fou !

Ce que j’ai moins aimé : cette question est tellement excellente que je n’en trouve pas la réponse !

Les plus : la fraîcheur du récit, l’action, condensée mais intense, le personnage de Luc.